Gian Lorenzo Bernini (1598-1680), La Transverberazione di santa Teresa d'Avila (1647-1652), nella chiesa di Santa Maria della Vittoria, a Roma
Lacan と 神秘主義
1972-1973年の Séminaire XX Encore において Lacan が言及している santa Teresa de Ávila (1515-1582) は,自叙伝『命の書』(Libro de la vida, Le livre de la vie : 1566) の 第 29 章において,自身の経験を次のように証言しています:
自身の恍惚について,santa Teresa de Ávila は以上のように証言しています.彼女の忘我の状態(気を失った状態)こそ,Lacan が le sujet en évanouissement と呼び,学素 $ を以て形式化したものです — évanouissement は「消失」でもあり「失神」でもあります.そして,その状態は,分離の構造としての分析家の言説の構造に位置づけられます:
Séminaire XX の1973年02月20日の講義において,Lacan は,神秘経験者たちの証言と彼自身の Ecrits は「同じ次元のもの」である,と述べています.つまり,Lacan は自身を神秘経験者の系譜のなかに数え入れているわけです.
6月21日の我々のセミネールにおいては,さらに,神秘経験者の一例として,Angelus Silesius を取り上げてみましょう.彼の Cherubinischer Wandersmann[ケルビム的に歩む者]から幾篇かを読んでみたいと思います.
2018-2019年度 第三学期 のセミネールの残りの日程は,以下のとおりです:
ほかの場合,恍惚はとても激しいので,苦しみを求めることも,ほかのなにもかも,不可能になってしまう.全身がぐったりとなり,足も手も動かすことはできない.立っているときにそうなれば,生命のない物体のように倒れてしまう.息をするのもやっとである.ただ若干のうめき声をもらすだけ — とても弱いうめき声を — なぜなら,力がはいらないから — しかし,感情の強度としてはとても激しいうめき声を.
そのような[恍惚の]状態において,次のような幻覚を幾度かわたしにお与えになることは,主の好むところであった.わたしは,すぐそばに,わたしの左側に,天使を身体的な形のもとに見る.天使をそのように見ることは,非常に希にしか起こらない — というのも,先ほども言ったように,天使は,わたしにしばしば現れるのだが,目に見えはしないからである.今語っている幻覚においては,天使が次のような形で自身を現すことを,主は欲した:天使は,大きくはなく,小さくて,とても美しい.その燃えるような顔は,彼れが最も高い階級 — 愛に燃える霊気たちの階級,ケルビムの階級 — に属していることを示しているように思われる (...).
天使は,両手で黄金の長い槍を持っており,鉄でできたその切っ先には小さな炎が燃えている.幾たびか彼れは槍でわたしの心臓を刺し貫き,その槍はわたしのはらわたにまで突き通る.彼れが槍を引き抜くとき,鉄の切っ先によって,わたしのはらわたは彼れのところへ抜き取られてゆくかのようである.そして,わたしは,最も熱い神の愛に燃えるままとなる.痛みはとても強く,わたしは弱いうめき声をあげる.しかし,同時に,その曰く言い難い痛みが惹き起こす甘美な感覚はあまりに過剰なので,その終わりを求める気にはならない.そして,魂は,神自身以下のものであるような何ごとかによって満足することは決してできない.この苦痛は,身体的なものではなく,精神的なものである.しかしながら,身体がそこにいささか関与していないわけではない — おおいに関与してさえいる.されば,魂と神との間には,言い表せぬほど甘美な優しさの交流がある.わたしが作り話をしていると思う人がいるなら,そのような交流を主が善意を以てその人に味わわせてくださるよう,わたしは願う.
そのような恍惚が続いている間ずっと,わたしは,茫然自失 [ embobada ] の状態にあった.わたしは,見ることも語ることももはや欲さず,しかして,わたしの苦痛 — それは,わたしにとって,被造界のあらゆる喜びを超えた至福であった — へ完全に引き渡されることを欲していた.
わたしは,ときおり — 神が,あのすばらしい恍惚 [ arrobamiento ] をわたしに送る気になったとき — あの恵みに与った.あの恍惚に抗うことは,多数の人々の前でも,できなかった.それゆえ,たいへん遺憾にも,それは人々の知るところとなり始めた.(...) あの苦痛が感ぜられるやいなや,主は,わたしの魂を連れ去り,それを恍惚 [ éxtasis ] の状態に置く.さように,魂は,耐える間も苦しむ間もない:ほとんどすぐさま,魂は悦する [ gozar ] 状態へ入る.かくも大きな善意にかくもうまく応じ得ないひとりの被造物にあのような恵みを与えてくださる主が,とこしえにたたえられますように.
自身の恍惚について,santa Teresa de Ávila は以上のように証言しています.彼女の忘我の状態(気を失った状態)こそ,Lacan が le sujet en évanouissement と呼び,学素 $ を以て形式化したものです — évanouissement は「消失」でもあり「失神」でもあります.そして,その状態は,分離の構造としての分析家の言説の構造に位置づけられます:
Séminaire XX の1973年02月20日の講義において,Lacan は,神秘経験者たちの証言と彼自身の Ecrits は「同じ次元のもの」である,と述べています.つまり,Lacan は自身を神秘経験者の系譜のなかに数え入れているわけです.
6月21日の我々のセミネールにおいては,さらに,神秘経験者の一例として,Angelus Silesius を取り上げてみましょう.彼の Cherubinischer Wandersmann[ケルビム的に歩む者]から幾篇かを読んでみたいと思います.
2018-2019年度 第三学期 のセミネールの残りの日程は,以下のとおりです:
IX. 6月21日 : Lacan と一神教 (II)
X. 6月28日 : Lacan と一神教 (III)
X. 6月28日 : Lacan と一神教 (III)
各回とも,開始時刻は 19:30, 終了時刻は 21:00 の予定です.
場所は,各回とも,文京区民センター 内の 2 階 C 会議室です.
いつものとおり,参加費は無料です.事前の申込や登録も必要ありません.
問い合わせは,小笠原晋也 まで:
tel. 090-1650-2207
e-mail : ogswrs@gmail.com
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なお,2019-2020年度の 東京ラカン塾 精神分析セミネール は,本年10月ないし11月に開始する予定です.如何に Lacan が精神分析を,存在 の真理の実践的現象学として,純粋に(非経験論的に,かつ,非形而上学的に)基礎づけようとしたかを,あらためて見て行きたいと思います.
tel. 090-1650-2207
e-mail : ogswrs@gmail.com
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なお,2019-2020年度の 東京ラカン塾 精神分析セミネール は,本年10月ないし11月に開始する予定です.如何に Lacan が精神分析を,存在 の真理の実践的現象学として,純粋に(非経験論的に,かつ,非形而上学的に)基礎づけようとしたかを,あらためて見て行きたいと思います.
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Appendice : l'extrait du chapitre 29 du Livre de la vieD’autres fois, la douleur se fait sentir à un tel excès, qu’on n’est plus capable ni de cette prière, ni de quoi que ce soit. Le corps en perd tout mouvement ; on ne peut remuer ni les pieds, ni les mains. Si l’on est debout, les genoux fléchissent, on tombe sur soi-même, et l’on peut à peine respirer. On laisse seulement échapper quelques soupirs, très faibles, parce que toute force extérieure manque, mais très vifs par l’intensité de la douleur.
Tandis que j’étais dans cet état, voici une vision dont le Seigneur daigna me favoriser à diverses reprises. J’apercevais près de moi, du côté gauche, un ange sous une forme corporelle. Il est extrêmement rare que je les voie ainsi. Quoique j’aie très souvent le bonheur de jouir de la présence des anges, je ne les vois que par une vision intellectuelle, semblable à celle dont j’ai parlé précédemment. Dans celle-ci, le Seigneur voulut que l’ange se montrât sous cette forme : il n’était point grand, mais petit et très beau ; à son visage enflammé, on reconnaissait un de ces esprits d’une très haute hiérarchie, qui semblent n’être que flamme et amour. Il était apparemment de ceux qu’on nomme chérubins ; car ils ne me disent pas leurs noms. Mais je vois bien que dans le ciel il y a une si grande différence de certains anges à d’autres, et de ceux-ci à d’autres, que je ne saurais le dire.
Je voyais dans les mains de cet ange un long dard qui était d’or, et dont la pointe en fer avait à l’extrémité un peu de feu. De temps en temps il le plongeait, me semblait-il, au travers de mon cœur, et l’enfonçait jusqu’aux entrailles ; en le retirant, il paraissait me les emporter avec ce dard, et me laissait tout, embrasée d’amour de Dieu. La douleur de cette blessure était si vive, qu’elle m’arrachait ces gémissements dont je parlais tout à l’heure : mais si excessive était la suavité que me causait cette extrême douleur, que je ne pouvais ni en désirer la fin, ni trouver de bonheur hors de Dieu. Ce n’est pas une souffrance corporelle, mais toute spirituelle, quoique le corps ne laisse pas d’y participer un peu, et même à un haut degré. Il existe alors entre l’âme et Dieu un commerce d’amour ineffablement suave. Je supplie ce Dieu de bonté de le faire goûter à quiconque refuserait de croire à la vérité de mes paroles.
Les jours où je me trouvais dans cet état, j’étais comme hors de moi ; j’aurais voulu ne rien voir, ne point parler, mais m’absorber délicieusement dans ma peine, que je considérais comme une gloire bien supérieure à toutes les gloires créées.
Telle était la faveur que le divin Maître m’accordait de temps en temps, lorsqu’il lui plut de m’envoyer ces grands ravissements, contre lesquels, même en présence d’autres personnes, toutes mes résistances étaient vaines ; ainsi j’eus le regret de les voir bientôt connus du public. Depuis que j’ai ces ravissements, je sens moins cette peine qu’une autre dont j’ai parlé précédemment, je ne me souviens plus en quel chapitre. Cette dernière est différente sous plusieurs rapports et d’une plus haute excellence. Quant à celle dont je parle maintenant, elle dure peu : à peine commence-t-elle à se faire sentir que Notre-Seigneur s’empare de mon âme et la met en extase ; elle entre si promptement dans la jouissance, qu’elle n’a pas le temps de souffrir beaucoup. Béni soit à jamais Celui qui comble de ses grâces une âme qui répond si mal à de si grands bienfaits !
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